Paris est-elle en passe de perdre une part de son attractivité touristique ? 

Voilà un sujet que nous avons déjà abordé sur Toptrip.tv (1) : la dégradation de l'image de Paris. Il suffit de parcourir les abords de la Tour Eiffel, le monument emblématique de notre pays, pour mesurer les dégats. Environnements crasseux, vendeurs à la sauvette en pagaille, arnaqueurs prêts à détrousser les gogos, mesures de sécurité aléatoires…, en quelques minutes on saisit l'ampleur du problème.

En témoignent ces extraits d'un reportage diffusé par TV Libertés auxquels nous avons ajouté une scène de bagarre entre vendeurs à la sauvette et policiers, à deux pas de la Pyramide du Louvre, sous les yeux de centaines de touristes du monde entier. Bad Buzz for Paris !

(1) Lire ou relire notre article : Le tourisme va payer au prix fort notre laxisme.

 

Mise à jour au 23 décembre 2017 (source Les Échos) : On savait déjà que Paris, longtemps pénalisée par l'impact des attentats de 2015 et la menace terroriste persistante, avait connu en 2017 une nette embellie touristique. En réalité, la capitale et sa banlieue ont bénéficié cette année d'un «dynamisme sans pareil», a indiqué le 21 décembre l'Office du Tourisme et des Congrès. Le Grand Paris devrait ainsi enregistrer en 2017 plus de 23 millions d'arrivées hôtelières, soit une hausse de 10% à 12% par rapport à 2016. Un record !

Les visiteurs français comme étrangers ont effectué leur retour. «Le tourisme d'affaires et le tourisme international sont les deux moteurs de la croissance», précise l'organisme. Il note qu'il existe encore «des marges de progression» du côté du tourisme de loisirs, les nuitées hôtelières de cette clientèle n'ayant pas encore retrouvé leur niveau d'avant les attaques terroristes. (…)

NDLR : Des chiffres qui semblent encourageants tirés cependant par l'accroissement des flux touristiques (affaires et loisirs) observés partout dans le monde (excepté dans les régions en conflit). La forte progression 2017 s'explique par ce paramètre macro-économique et des chiffres 2016 impactés par une désaffection post-attentats de la capitale.